L’HISTOIRE À NOTRE PORTÉE
Dès le vendredi après-midi 23 août 2013, le coordonnateur du rassemblement, M. Gilles Grondin (847), est à son poste dans le foyer de l’Hôtel Gouverneur, prêt à accueillir les participants. L’accueil se continue tôt le samedi matin et cette fois Gilles est accompagné de ses coéquipiers Suzanne (954), Jacques et Alexandre. Cécile se tient aussi près d’eux pour distribuer aux membres en règle un document important qu’ils doivent lire avant l’assemblée générale du lendemain. L’enthousiasme des gens qui s’assemblent tout autour est palpable. Plusieurs membres vont saluer les administrateurs qui les attendent à la table de l’AFPA. Puis, c’est le départ pour les visites.
Pendant qu’un groupe suit Alexandre qui les dirige vers le Monastère des Ursulines, un deuxième part en bus scolaire, accompagné du Sieur de Laviolette.
VISITE DU VIEUX-TROIS-RIVIÈRES
Par Robert Perron (901)
Lors de notre rassemblement 2013 à Trois Rivières, le comité organisateur avait préparé une visite commentée des lieux historiques de cette magnifique ville. Notre guide pour l’occasion était nul autre que le Sieur de Laviolette, lequel a su nous entretenir brillamment sur la fondation de Trois-Rivières et son évolution au cours des siècles. Cette visite fut organisée pour un groupe d’une quarantaine de personnes le samedi matin et un autre en après-midi d’environ le même nombre. D’une durée de près de deux heures, le circuit incluait des explications sur les divers lieux historiques situés tout au long du parcours. L’un de ces endroits est le parc où s’effectuaient toutes les transactions de traite de fourrures; cet endroit ne comporte aucune habitation et est demeuré tel quel au fil des siècles. La visite nous a permis de voir entre autres la maison où résidait Maurice Duplessis, ancien Premier Ministre du Québec. Il faut noter toutefois qu’en 1908 un incendie a dévasté la majeure partie de Trois-Rivières et ses sites historiques, lesquels ont d’ailleurs été reconstruits. Nous avons aussi vu quelques quartiers résidentiels de la ville avec son Centre commercial de même que le secteur industriel rattaché à l’industrie du papier et des filatures qui ont joué un grand rôle dans l’exportation.
La narration du Sieur de Laviolette, qui s’exprimait dans le langage parlé à l’époque de la fondation de Trois-Rivières, était très divertissante et ses connaissances ont été bien appréciées des participants. De même le fait qu’il répondait sans hésitation et toujours de façon très courtoise aux questions des participants qui n’ont pas manqué de commenter positivement en plus de demander à se faire photographier avec ce personnage hautement sympathique.
VISITE DU MUSÉE DES URSULINES ET DE L’ÉGLISE ST. JAMES
Par Nicole Perron (195)
Le temps est magnifique et la marche agréable. Ici et là, nous voyons quelques plaques intéressantes érigées le long des rues, et certains en prennent des photos.
À la porte du Musée des Ursulines, notre guide nous attend. La visite commence avec le visionnement d’une vidéo: témoignage de cinq religieuses qui ont connu la vie de cloître avant le Concile de Vatican II. Nous prenons place autour d’une grande table dans l’ancien réfectoire des élèves. Un montage de photos et de textes informatifs sur les murs du réfectoire relate la vie des Ursulines, ces religieuses arrivées à Trois-Rivières en 1697 pour veiller à l'éducation des jeunes filles et se dévouer auprès des malades.
Nous apprenons que le monastère comprenait trois catégories de sœurs: les sœurs de chœur qui vouaient tous leurs moments à prier et adorer Dieu, les sœurs angélines qui encadraient les élèves et faisaient les commissions pour la communauté, et les sœurs converses qui s’occupaient du ménage et de la cuisine. Au bout de la salle, nous pouvons admirer d’anciens costumes de religieuses et d’élèves, et des fenêtres nous voyons le cimetière des sœurs.
Dans une deuxième salle, sous le thème "Bahuts, bergères et berceuses", est montée une exposition de très beaux meubles qui ont servi au quotidien des religieuses. Puis, nous passons dans la chapelle construite en 1715. Elle est dédiée au Sacré-Cœur et est ornée de très belles fresques et d'une coupole où l'on aperçoit l'œil de Dieu. L'autel est en bois sculpté tout en dorure. Nous pouvons voir l'ancien cloître là où les 80 religieuses qui y vivent encore font leurs prières et leurs chants. C’est heureux que ce musée ait été épargné de l'incendie de 1908. Nous remercions notre guide qui a su captiver notre attention.
Un peu plus loin, nous entrons dans l’église St. James, aussi située Rue des Ursulines, la plus vieille rue de la ville. Cette église est la chapelle du Monastère des Récollets. Ici encore un jeune guide nous fait part de l’histoire de ce site. Reconstruite en pierre en 1754 par les Récollets, elle est d’abord nommée Église Notre Dame. Puis sous l’autorité anglaise, elle allait servir d’hôpital et de palais de justice entre 1776 et 1823. En 1823, elle est restaurée par l’Église anglicane et ouverte au culte. Nouvelle restauration 40 ans plus tard et, en 1910, on y installe un orgue Casavant. Contrairement aux temples de foi catholique, les murs de cette église sont nus; on ne voit ni tableaux ni statues mais, faisant face à la congrégation, la sainte Bible prône, ouverte, sur un lutrin. À l’automne 2011, la ville de Trois-Rivières fait l’acquisition de l’église St. James et depuis, fait la promotion culturelle de ce site patrimonial auprès des nombreux touristes visiteurs.
MESSE À LA CATHÉDRALE DE L’ASSOMPTION
Par Richard Lyness (755)
Le samedi après-midi sous un beau ciel bleu, un bon nombre de participants au rassemblement 2013 de l’Association des familles Perron d’Amérique se rendent à la Cathédrale de Trois-Rivières et se joignent aux fidèles de l’endroit pour assister à la messe.
Située Rue Royale en face du Parc Bonaventure, la cathédrale a été consacrée en 1858. Le carillon a été installé en 1912 et les magnifiques vitraux exécutés en 1925 par Guido Nincheri. Ces vitraux sont réputés être parmi les plus beaux au Canada. Rénovée en 1966-67, l’église a subi une seconde rénovation et nettoyage en 2001. Au cours d’un bref entretien après la messe, le Père Marchand affirme que les travaux de rénovation de 2001, exécutés à l’aide des fonds gouvernementaux pour soutenir le patrimoine canadien, ont bien réussi.
La messe est concélébrée par le Père Jean-Yves Marchand, OCD, de la paroisse et du Père Raymond Perron (332), des Pères Blancs d’Afrique. Le Père Marchand souligne la présence des familles Perron avant la célébration de la messe. La cérémonie liturgique est agrémentée des belles voix de la chorale. Le sujet de la seconde lecture est la correction: ″Quand le Seigneur aime quelqu’un, Il lui fait de bonnes leçons; Il corrige tous ceux qu’Il reconnaît comme ses fils.″ Le Père Marchand exhorte la communauté à rendre grâce, à remercier le Seigneur, à regarder autour de nous et à l’intérieur de soi pour dénoncer le mal.
BANQUET ET SOIRÉE SOCIALE
Par Marlène Perron (255)
À notre arrivée dans la salle, un délicieux rafraîchissement nous attend. Les tables soigneusement dressées offrent aux convives Perron l’occasion de se réunir et de faire un brin de jasette.
Avant que commence le repas, Gilles présente son équipe, Suzanne, Alexandre et Jacques, et explique le déroulement de la soirée. Puis la présidente Gabrielle prend la parole en souhaitant la bienvenue à tous. Ensuite Gilles invite le Père Raymond à l’avant pour réciter le bénédicité. Débute le souper: entrée de terrine, potage crécy, comme plat principal une longe de porc, le tout suivi d’une belle assiette de fruits et fromages et pour terminer, un délicieux fondant au chocolat.
Au cours du souper, la présidente souligne les anniversaires de mariage de + 50 ans des membres présents. Un couple de jubilaires, madame Bernadette Perron (961) et son époux André Guérin, reçoivent les hommages de l’Association. Puis, surprise, Diane (416) la sœur de Gabrielle s’avance avec une gerbe de fleurs pour … Gabrielle qui célèbrera bientôt son 59e anniversaire de naissance. Tous, en chœur, nous lui entonnons le chant de bonne fête ainsi qu’à Yvon (81) dont c’est l’anniversaire le lendemain. Gabrielle reprend le microphone et lit le texte d’un certificat rendant Rhéal (492) Membre honoraire en reconnaissance de son engagement au sein de l’AFPA.
Un peu plus tard, Nicole et son époux Renaud passent de table en table avec des rouleaux de billets qui serviront à une levée de fonds; le prix en sera une sculpture de nos armoiries faite par Jean-Claude Perron (547), artiste de L’Isle-aux-Coudres. C’est Raynald Perron (963) un tout récent membre de Ste-Adèle qui la remporte. D’autres prix de présence sont attribués durant la soirée. Les heureux gagnants: Louiselle Anger, épouse de Joachim Perron de Portneuf – sac et volume offerts par Tourisme Trois-Rivières; Yvon Perron de Jonquière – sac et articles promotionnels AFPA; et Claire Lapointe de Trois-Rivières – adhésion de un an à l’Association.
Après le souper, Gilles nous présente le résultat de ses recherches sur les familles Perron ayant vécu aux Trois-Rivières de 1775 à 1940. Le constat est qu’il y a peu de familles qui ont pris racine à cet endroit, mais le patronyme y est encore bien présent. Pour terminer la soirée en beauté, danse sociale est au rendez-vous pour dégourdir les jambes après ce copieux repas.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE ET BRUNCH
Par Cécile Perron (129)
Après quelque temps passé à la distribution de documents et au réajustement des places à la table des administrateurs, l’assemblée débute avec un retard de 15 minutes mais se déroule rondement. Trente-huit membres en règle sont présents accompagnés des conjoints. Quand vient le moment de choisir l’endroit du rassemblement 2014, la présidente demande à Richard (755) qui est membre du comité organisateur des célébrations du Congrès Mondial Acadien, de parler de Dégelis où pourrait se tenir notre prochain rassemblement. Une levée de mains montre que les participants sont en faveur du choix du Conseil. La présidente parle aussi des Filles du Roy; Normand explique qu’il s’est rendu aux Fêtes de la Nouvelle-France à Québec et au port de Montréal pour accueillir Louise Gargotin. Deux autres sujets sont aussi très bien reçus des participants: un suivi du Dictionnaire généalogique des Perron et la capsule dédiée aux familles Perron de l’émission Le Québec, une histoire de famille. Puis, arrive le point des élections et, puisque les Perron sont des gens généreux, les deux postes laissés vacants par George et Cécile qui se retirent, sont pourvus sur le champ. Le Conseil 2013-2014 se présente donc ainsi: Robert – président; Gabrielle – 1ère vice-présidente; Rhéal – 2ème vice-président; Nicole – secrétaire; Michel – trésorier; et les administrateurs: Normand, Richard, Claude et Linda. L’assemblée générale se termine sur une note joyeuse et tous passent à la salle voisine où un brunch savoureux les attend.
À tour de rôle, dès qu’ils entendent la forte voix de Jean-Yves appeler le numéro de leur table, les gens vont se servir au buffet chaud/froid; le veau braisé est particulièrement exquis. Pendant le repas qui est la dernière occasion de jaser, Gilles fait tirer trois prix de présence; Manon de Val d’Or gagne le deuxième prix offert par Tourisme Trois-Rivières, Linda de Cookshire, sac et articles promotionnels de l’AFPA, et à Bertha de Coaticook est remis un renouvellement d’adhésion à l’Association. Un dernier mot de la part du coordonnateur puis le nouveau président clôt ces retrouvailles par quelques mots de remerciements. Tous sur leur départ se disent: ‘Au revoir à Dégelis!’
Sources:
Tourisme Trois-Rivières
Le Nouvelliste – Marie-Josée Montminy 15 mars 2013 Arts & Spectacles
Patrimoine Trois-Rivières – Wikipedia
Cathédrale de Trois-Rivières Historique
Livret ″Prions en Église″
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