2008: Un rassemblement aux douces saveurs de la Beauce
En collaboration: Yolande (111), Cécile (129), Liliane (132), Raynold (304) et Normand (838)
Tôt le matin du samedi 9 août, les gens de l’accueil s’apprêtent à recevoir les participants tandis que les administrateurs sont occupés à garnir la table de l’Association, y étalant articles promotionnels, livres et albums que pourront se procurer les intéressés.
Dès 8h30, Éric et Geneviève remettent les pochettes aux congressistes. Louise, Martin, Nicole, Marc-André et Mario sont sur place à tour de rôle et avec un sourire accueillant, les invitent à passer dans la grande salle. Là, on fait estampiller son passeport Perron, on en profite pour renouveler son adhésion, on prend possession de son exemplaire de l’autobiographie de M. Michel Perron, on salue les connaissances et on pique une jasette avant de se choisir un siège. Près de la tribune d’où parleront les dignitaires se dresse un écran avec ordinateur et projecteur qui serviront à la présentation de familles Perron de la Beauce.
La coordonnatrice du rassemblement, Mme Suzanne Perron, fait l’ouverture officielle et prononce quelques mots de bienvenue puis passe la parole à Manon, présidente de l’Association. Ensuite, monsieur le maire Roger Carette poursuit en nous dévoilant les beautés et charmes de sa ville, la jovialité et la générosité des citoyens, leur talent de ‘patenteux’, l’expertise des entrepreneurs, ajoutant que c’est surtout grâce aux jeunes cerveaux de l’endroit que Saint-Georges continuera de progresser vers un avenir solide. Puis, M. Claude Morin, député de Beauce Sud, nous rappelle ce qu’est la Beauce et les immenses richesses que cette région représente.
Les générations se succèdent jusqu’à celle des parents de Pierre qui ont habité Saint-Georges et bien sûr, une partie de l’histoire de cette ville nous est racontée, à partir de l’inondation majeure de 1896, à la venue de jeunes Polonaises ‘importées’ par le propriétaire de la filature Dionne Spinning Mill dans les années 50 parce qu’il n’y avait pas suffisamment de main d’oeuvre, jusqu’à l’érection du barrage Sartigan en 1967. Nous apprenons aussi qu’il y a eu un ‘Klondike’ en Beauce et qu’en 1843, une pépite d’or a été trouvée dans la rivière Gilbert, à Saint-Simon-les-Mines, d’où le nom.
Puis, Pierre nous parle de Perron qui ont fait leur marque en affaires: comme le bijoutier et photographe Alfred Perron, de souche Suire, qui fut le premier Perron à s’installer à Saint-Georges. D’autres ont fait leur marque en politique, comme Gérard Perron au temps du Crédit social, Joseph Émile Perron, député à l’Assemblée nationale de 1937 à 39, sans oublier Daniel Perron, maire actuel de Saint-Séverin et cousin de Michel, trésorier de l’Association. La politique municipale a aussi attiré des Perron tel Jean, neveu de Suzanne. La présentation de Pierre terminée, Suzanne nous parle de son père Émile qui, avec sa famille, est arrivé à St-Georges en janvier 1936. Puis Michel (284) continue avec la famille de son père.
Le moment des offrandes venu, Cécile les décrit et en explique le symbole en faisant référence aux armoiries de l’Association. Puis, elle invite les porteurs, tous descendants de chacune des souches Perron, à venir à tour de rôle les présenter à l’abbé Évariste. Les offrandes des familles Perron ont été placées à l’avant sur une table avec le pain et le vin et c’est Nicole qui les remet à chacun. Jean-Claude s’avance d’abord avec la sculpture de nos armoiries qu’il a lui-même créée. L’épi de blé placé au flanc droit de notre blason rappelle le métier des Dugrenier qui étaient maîtres-boulangers et les représentants de cette souche, Mme Blanche Perron-Drouin et M. David Perron portent une gerbe de blé qui provient de Rouen, patrie même de l’ancêtre. L’arbre (noyer) du flanc gauche symbolise la souche Desnoyers et Rhéal monte vers l’autel porter un plat de noix. Trois vagues à la pointe de notre blason rappellent que le père de l’ancêtre Suire était propriétaire de bateaux, et Jeannine et Joachim, gardiens d’un voilier miniature, viennent le présenter au célébrant. Le pain et le vin sont portés par M. Simon Perron et Mme Nicole Nadeau. La performance de Mme Esther Bureau, à l’orgue et au chant, et de sa fille Mme Élisabeth Vachon au violon enchante les participants et ajoute à la solennité de la cérémonie. Quelle belle et digne célébration eucharistique nous avons eue grâce à l’abbé Évariste et son comité!
Après un savoureux repas, la soirée se poursuit, au cours de laquelle l’Association rend hommage à Mme Rita Perron (285) et M. Marcel Thibaudeau pour souligner leur 55e anniversaire de mariage. Leur fille, Louise, présente ses parents et résume brièvement le parcours de leur vie, après quoi, Manon invite Marie-Chantale Roy, petite-fille du couple, à remettre à sa grand-mère la gerbe de fleurs traditionnelle. Manon leur offre ensuite un parchemin portant les voeux de l’Association.
Cette année, l'Association reconnaît aussi le mérite d'un jeune membre, Justin Perron Théberge. Rhéal nous décrit le cheminement de son petit-fils, des difficultés qu’il a rencontrées sur son chemin et de sa détermination à travailler avec acharnement et prouver à ce prof du secondaire qui doutait de son succès qu’il s’était prononcé un peu trop tôt. Ce qui nous montre que l'encouragement de la famille immédiate et le rôle des grands-parents dans toute situation peuvent mener à bien l'avenir d'un enfant.
D’autres hommages sont adressés à des Beaucerons par des Beaucerons: à l’abbé Évariste en reconnaissance des nombreux services qu’il a rendus à l’Association, à madame Alice Perron Cliche pour son assiduité à participer aux rassemblements, à madame Blanche Perron-Drouin, doyenne de la soirée. On mentionne la présence de René et Dorothy, deux autres membres de longue date et d’assidus participants à nos rassemblements.
Les participants ont l’occasion de se procurer des billets pour le tirage de deux oeuvres: une huile de Mme Chantal Perron intitulée ‘La cour à maman’ et les Armoiries de l’Association sculptées par M. Jean-Claude Perron. Le joli tableau de Chantal revient à M. Michel Thibaudeau et la sculpture est remportée par M. Gaétan Pelchat. Une reconnaissance particulière est offerte à Jean-Claude pour le remercier de sa généreuse collaboration à la cause de l'Association. À noter aussi que de nombreux prix de présence sont attribués tout au long de la soirée. Puis c’est l’heure de la danse pour ceux qui veulent prolonger.
Une belle soirée! Grâce à leur enthousiasme, Suzanne et son animateur Gaston maintiennent l’intérêt et le plaisir des participants. Tout a été pensé dans les moindres détails et le comité mérite de sincères félicitations.
Oui, nous voici déjà à la fin du rassemblement mais le comité organisateur nous a réservé une autre belle surprise musicale, une performance de la famille Bolduc: Mario au piano, Margot soprano et leur fils Anthony au violon. Ces talents locaux interprètent des airs variés allant du classique à la chanson moderne et même au ‘country’. C’est donc sur une très belle note que les congressistes entament leur repas. Cette année, un copieux dîner servi aux tables remplace le brunch habituel. Comme dessert, un délicieux gâteau au sirop d’érable. Puis, pour la plupart des participants, c’est le moment des adieux. Le retour à la maison se fera dans la joie d’avoir vécu un si beau rassemblement axé sur la musique et les talents de la Beauce.
Quatorze personnes, Suire et Dugrenier, font le pèlerinage. Bien entendu, c’est à Pierre que revient l’honneur de mettre l’arbre en terre. Après le mot de circonstance de la part de Manon, l’abbé Évariste procède à la bénédiction.
Il nous rappelle que cet arbre, qui nous paraît bien petit, se développera grâce à la nourriture qu’il puise dans le sol par ses racines. Il pliera au gré des vents mais prendra peu à peu la force dont il a besoin pour faire face aux intempéries. ‘La famille est comme l’arbre’, dit-il. Elle doit de temps en temps puiser dans ses racines pour y trouver la force qui lui permettra d’accomplir sa mission. L’abbé Évariste loue le travail de l’Association des familles Perron qui regroupe ses membres d’une année à l’autre pour rendre hommage aux ancêtres.
Après avoir entendu des paroles si éloquentes, nous avons l’impression que notre petit arbre, qui sera supporté par un tuteur pour les prochaines années, prend déjà de la force.
Longue vie à notre érable en Beauce!
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