Compte-rendu du Rassemblement de Sherbrooke
C’est à l’hôtel Delta Sherbrooke, les 11 et 12 août, que se tenait le 16e rassemblement des familles Perron cette année et dès le vendredi soir, une vingtaine de personnes étaient déjà sur les lieux. Une petite salle avait été réservée pour ceux qui avaient répondu à l’appel lancé dans le bulletin précédent de venir prendre un verre et cousiner.
Un peu après 9h le lendemain matin, Gaby, coordonnatrice du rassemblement, et Manon, présidente de l’Association, souhaitent la bienvenue aux participants. Les administrateurs sont à leurs postes à la table de l’AFPA et au stand de généalogie. Le tableau de l’artiste sherbrookois, Sylvain Grondin, est aussi en montre et les intéressés peuvent se procurer des billets pour le tirage qui aura lieu dans la soirée. La sulpture de Jean-Claude trône fièrement au milieu de la table du devant remplie de prix de présence.
L’avant-midi se déroule à présenter des familles Perron de la région, d’abord celle de Normand, secrétaire de l’Association; puis Gaby prend charge des présentations de divers Perron connus par les entreprises commerciales et agricoles dont ils sont propriétaires depuis de longues années.
Pour une toute première fois, la messe de reconnaissance des familles Perron a lieu sur place. Les fidèles se joignent aux célébrants, les Pères Toussaint et Raymond Perron, pour partager prières et pensées pour leurs disparus et rendre grâce de tous les bienfaits dont le Ciel continue de les combler. Rhéal est responsable du chant tandis que son épouse, Claire, touche le clavier.
L’après-midi est voué aux visites guidées de la ville. Laissons maintenant la parole à quelques-uns des participants qui ont gentiment acccepté de nous raconter leur expérience.
Tour de la cité « Par le chemin des fresques »
«Sherbrooke racontée par des fresques historiques devient, pour les amants de l’histoire, une activité unique qui transforme les murs du centre-ville en musée de la rue.
Départ à pied de la gare, nous faisons connaissance avec Sherbrooke ville ouvrière du début du siècle par l’industrie du textile. Un professeur d’histoire nous récite un poème du père de Clémence Desrochers et de celle-ci. Par la suite, entre la fiction et la réalité, Gilbert et une jeune maman engagent une discussion concernant la sauvegarde de l’environnement. Puis, on s’installe confortablement à bord de l’autobus et on remonte le temps pour faire connaissance avec des personnages qui ont marqué l’histoire des Cantons-de-l’Est.
On se laisse accompagner par des personnages venus tout droit du siècle dernier! C’est ainsi qu’au magnifique domaine Howard, nous faisons la connaissance du Sénateur Howard et de Mary O’Malley. Celle-ci, monte avec nous et nous raconte quelques anecdotes tout au long du parcours pour ensuite laisser la place à Géraldine qui, devant la fresque du bicentenaire, nous décrit les personnages qui y sont peints et un peu de leur histoire.
Remontés à bord de nouveau, nous continuons la promenade. On nous fait connaître une époque pas si lointaine, celle du « country ». Sherbrooke est la patrie de plusieurs chanteurs country tels Ti-Blanc Richard et le soldat Lebrun, entre autres. C’est ainsi que devant la fresque « Il était une fois dans l’est », un attachant trio country composé de Carmen, Bernie et Danny, chante des mélodies bien connues de tous, comme entre autres, « Quand le soleil dit bonjour aux montagnes ».
Enfin, on termine par la fresque «les belles années» où se passe l’attachante histoire d’une jeune fille dont le père refuse d’avoir son bien-aimé comme gendre. Mais, l’arrivée d’une bonne soeur avec l’aide de Dieu et la force de l’amour… Je ne vous en dis pas plus et vous invite à aller faire ce circuit hors du commun.»
Par Manon
Tour de la cité avec thé anglais
«Participer à un tour de ville, c'est ouvrir une fenêtre sur l'histoire de cette ville, c'est entrer dans l'intimité des gens qui l'habitent. Un groupe de congressistes s'est donc donné de vivre ce privilège à Sherbrooke. Dès les premières rues, visitées en autobus, nous remarquons la trace des fondateurs anglais de la ville: le nom des rues, King, Galt, Queen Victoria, Bowen etc..., les maisons de style anglais, sobres, spacieuses, de briques rouges, décorées par des vignes grimpant jusqu'au toit et entourées de parterres bien fleuris.
Notre première escale nous amène au splendide parc du ''Domaine Howard" renommé pour son vaste terrain fleuri, sa fontaine majestueuse, ses arbres sculptés, ses bâtiments historiques de style anglonormand. Les deux pavillons du Domaine, autrefois résidence du fils et des parents, disposent maintenant de salles de réception pour les mariages, les anniversaires, les vernissages et les fêtes de toutes sortes. Au loin, nous apercevons des serres où les décorateurs de la ville y trouvent les fleurs les plus variées.
Deuxième escale: la chapelle de Bishop's College. Une chapelle très impressionnante: le bois foncé de la structure invite au recueillement, les bancs placés en rangées et face à face favorisent sûrement le dialogue et la communion lors des assemblées liturgiques. Comme pour compléter cette atmosphère, l'organiste exécute une pièce qui fait trembler les murs.... et touche profondément le coeur des ''Perron''. Nous en gardons un souvenir précieux.
Nous continuons notre route jusqu'au confluent des rivières St-François et Magog, nous rencontrons les Grandes Fourches, fierté de la ville: piste cyclable longeant la rivière Magog. Notre guide nous fait remarquer les terrasses de la rue Wellington-nord.
Une troisième escale nous conduit au centre culturel et du patrimoine Uplands à Lennoxville. Nous visitons des oeuvres d'art et une collection d'antiquités. Une détente nous attendait. Nous prenons le thé anglais accompagné de petites bouchées succulentes: scones et gâteaux aux bleuets. La beauté des tables, le service par des demoiselles en costumes d'époque, la compagnie agréable gravent cette visite dans notre mémoire.
Le temps file, il nous reste une quatrième escale: celle des fameuses murales panoramiques, spécialement à l'angle des rues Bowen et King, terminée en 2002, par M.U.R.I.R.S. Cette attraction transforme les murs du centre-ville en musée de la rue. Ces tableaux décrivent des scènes très humaines de la vie d'autrefois: au premier plan une voiture tirée par un cheval, un train, des maisons anciennes, le bureau du médecin, celui du dentiste, etc... le tout semble tellement naturel et en relief que tout le monde a l'impression de faire partie de la toile.
Nous sommes subitement sortis de notre contemplation par un ''trio country '' qui exécute des chants d'une façon tellement vivante que nous fredonnons avec eux ''Quand le soleil dit bonjour aux montagnes...'' Eh, oui! Nous avons rejoint les amis Perron qui participaient à l’autre tour de ville.
Nous quittons la place sur une note de valse, enchantés de cette intéressante visite. Sur le chemin du retour, nous admirons le cénotaphe de l'Archange Saint- Michel, oeuvre de George Hill.
Merci aux organisateurs, de nous avoir ouvert une fenêtre sur les beautés de Sherbrooke.... Nous nous promettons bien de visiter ''toute la maison'' un de ces jours.»
Marie-Rose, Lise par Jeannine
De retour à l’hôtel, quelques minutes pour se rafraîchir et les Perron descendent prendre le cocktail dans le hall du Centre des congrès. Puis, c’est le souper et la soirée spectacle. Jacques et Ann Perron nous charment par leur interprétation de chansons des années 60 et plus. Et il y a le kareoke… les cousins Perron chantent de tout coeur ces beaux vieux airs d’autrefois.
La tradition continue et fleurs et parchemins sont remis aux couples qui célèbrent un anniversaire de marque: Rhéal et Claire Perron et Alfred et Jeannine Perron fêtent leurs noces d’or, et le couple Émilienne et Fernand Constantineau, leur anniversaire de diamant. Nos souhaits les accompagnent tous et chacun: que la joie soit une grande partie de nombreuses années à venir.
On ne peut passer sous silence la présence du couple Rodrigue Guilbault et son épouse Rollande. Rodrigue, comme le savent tous les lecteurs de Vue du perron, est le principal collaborateur de la rubrique Échos des Perron. Cécile et Rita, deux des trois membres du comité du bulletin, sont sur place pour offrir à Rodrigue les hommages de l’Association. Un merci sincère pour tout ce qu’il a fait et continue de faire pour le succès de notre bulletin.
Nombreux sont les prix de participation et heureux les Perron. Les armoiries sculptées par Jean-Claude et le tableau de Sylvain sont remportés par Yolande Perron-Cournoyer (111) et Thérèse Marie Perron (150) respectivement. La soirée se continue en chants et danses; oh! pas très tard, car les membres doivent se rendre à l’assemblée générale dès 9h le lendemain.
Les participants se régalent d’abord de jus, croissants, brioches, thé et café, le tout servi dans la salle même où se tient l’assemblée. Puis, au travail! Lecture de rapports; adoptions de résolutions; élections; tout s’enchaîne si bien qu’une heure a suffi. ‘faut dire que le président d’élection, Joachim, en a l’habitude. Une séance de danses irlandaises par de jolies demoiselles et c’est l’heure du brunch.
Chacun prend place à la table de son choix et reprend de plus belle la jasette entre amis. Encore des prix de présence et parmi les gagnants, Suzanne de la Beauce, l’organisatrice du prochain rassemblement! Les Perron et leurs amis repartent enchantés de leur séjour, rendu encore plus agréable par les jeux reliés à la CLEF et le casse-tête des armoiries, et se promettent bien d’être là, à Saint-Georges, en 2008.
M.U.R.I.R.S.: Murales urbaines à revitalisation d’immeubles et de réconciliation sociale.
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